Biographie

Biographie

Le fondateur de l’Institut des Religieuses du Sacré-Cœur de Marie, le Père Jean Gailhac, naquit le 13 novembre 1802 à Béziers, en France. Sa vie et son œuvre furent marquées par un charisme engagé dans la vie là où elle périt. Il oeuvra au profit de différentes œuvres sociales, tel qu’ un refuge pour femmes victimes de prostitution

Toujours en avance sur son temps, afin de mettre en pratique sa mission, le Père Gailhac avait besoin de ressources financières. C’est alors qu’il fonda un collège féminin, permettant aux jeunes d’avoir accès à l’éducation qui avait jusqu’alors existé.

L'HISTOIRE DU PÈRE JEAN GAILHAC

Père Père Gailhac : 220 ans d’histoire en faveur des opprimés et des fragilisés

L’Institut des Religieuses du Sacré-Cœur de Marie (IRSCM) fut fondé en 1849 par Antoine Pierre Jean Gailhac, notre cher Père Gailhac. Père Gailhac.

Il naquit en France, dans la ville de Béziers, au sein d’une famille nombreuse le 13 novembre 1802 dans un contexte historique, social et politique très troublé.

Dès son plus jeune âge, Gailhac fut profondément sensible au sort des enfants démunis de Béziers. Il prit conscience très jeune de l’immense responsabilité d’être Chrétien.

Il fut appelé au sacerdoce et, à l’âge de 24 ans, se consacra au Seigneur, lorsqu’il définit son Projet de Vie personnel par la déclaration suivante : « Je ne serai pas une autre sorte de prêtre. Je serai un bon et saint prêtre » ce fut ordonné. Il devint un éducateur.

Il assuma le rôle d’aumônier à l’hôpital militaire et, là, façonna son propre “Charisme”. La vocation personnelle de Gailhac se consolida, avant tout, à partir de deux besoins pressants de la ville, à cette époque : les mineures nécessiteuses et les femmes marginalisées, victimes de prostitution – toutes deux vestiges de la guerre en Europe.

FONDATION DE L'INSTITUT DES RELIGIEUSES DU SACRÉ CŒUR DE MARIE

Le 24 février 1849, le Père Gailhac fonda, avec Sœur Saint Jean Pélissier la Cure et cinq autres femmes, l’Institut du Sacré-Cœur de Marie.

L’Institut fut marqué par le charisme de Gailhac et une spiritualité ancrée au contact de la Parole de Dieu et enracinée dans la sensibilité aux abandonnés et aux opprimés. Une spiritualité qui se rapproche du Christ compatissant, exprimé dans la parabole du Bon Pasteur, qui sont venus « afin qu’ils aient la Vie » (Jn 10, 10).

EXPANSION DE L'INSTITUT

Depuis la fondation de l’IRSCM, l’esprit missionnaire a enflammé les Religieuses du Sacré Coeur de Marie.

« A peine né, sans aucune prévoyance humaine et en si petit nombre, tu es allé dans tous les coins du monde » (lettre de Gailhac des premiers temps).

Aujourd’hui, l’IRSCM, qui se caractérise par son internationalité, est présent dans 14 pays et est également actif aux Nations Unies (ONU), à travers l’ONG RSCM, qui lutte contre la traite des êtres humains et promeut les femmes.

Le père Gailhac mourut alors qu’il allait avoir 88 ans, le 25 janvier 1890, mais il demeure vivant aujourd’hui, dans la mission des Religieuses du Sacré-Cœur de Marie et dans l’engagement des laïcs et des femmes, qui maintiennent son héritage en faveur des filles et des femmes en situation de vulnérabilité.

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